Les expositions 2017/18

L’art dans tous ses états !

Espace ouvert à l’art contemporain, le Théâtre Toursky met ses cimaises à la disposition des artistes, peintres, dessinateurs, graveurs, sculpteurs et photographes.

Cette année, (re)découvrez…

Henri Marquet – Sculptures
du 14 au 30 octobre 2017
 – Vernissage le samedi 14 octobre à 18h30
Proche cousin des Ready-Made de Marcel Duchamp et de la poésie DADA, Henri Marquet pose un regard complice plein d’humour et de générosité sur notre société de consommation et ses déchets. Il vous propose une vente inédite de plusieurs pièces au profit du Théâtre Toursky.

Michel Gentil – peintures
du 30 octobre au 20 novembre 2017
 – Vernissage le samedi 18 novembre
Depuis toujours, l’artiste applique dans ses œuvres des principes de simplification : quelques traits tendus pour les dessins et gravures, un réseau plus ou moins serré de formes aux couleurs pures pour les toiles. Le travail est méthodique, en continuel approfondissement, et d’un langage somme toute élémentaire, avec ses traits ou nuées contrastés ou fondus. Par le choix et l’intensité des couleurs, le rythme des taches ou segments, cette peinture offre une continuelle diversité. Jean-Pierre Girod

Michèle Hénot-Gasparach – peintures
du 20 novembre 2017 au 10 janvier 2018
 – Vernissage le mardi 28 novembre
Que ce soit la main de l’arbre où la lumière a mangé l’olivier, ou encore la couronne de coings… quelques phrases emplissent un petit carnet d’atelier : je veux saisir une expression de l’essence des choses cachées dans l’essence de l’homme ou alors une expression de l’essence de l’homme cachée dans la nature. Un seul sujet : l’unité, unité de la surface, unité d’expression, unité de la vision. Forme, fond, une même chose : c’est ce qui fait la force du tableau. Michèle Hénot-Gasparach

François Guy – peintures
du 10 janvier au 2 février 2018
 – Vernissage le vendredi 19 janvier
L’œil du peintre capte dans la roche asséchée d’anciennes cicatrices de soleil qui ont recréé les dislocations minérales de ces géométriques Alpilles ; il nous parle de la luminescence secrète de feuillaisons hâtives, s’attarde dans les creusets où se forgent les couleurs ; toujours à l’abrupt vertical de l’ombre et de la lumière, il explore un monde à la rencontre d’une émotion qui le fait renaître et vibrer. Jean-Pierre Cramoisan

André Rober – peintures
du 2 février au 9 mars 2018
 – Vernissage le mardi 6 février
La forme, dans son parti pris de distorsion du réel, se subordonne à la confusion des sentiments. Elle se redéfinit dans l’étirement de la couleur où un rouge cerné de noir côtoie des séquences chromatiques à la dureté violâtre ; elle bouscule les structures en place. L’extrême compassion pour la chair livrée à la souffrance, à la solitude et à l’abandon, trouve sa signification à travers la quête de l’autre dans toute sa vulnérabilité de son être. Jean-Pierre Cramoisan

Gérard Zaoui – peintures
du 9 mars au 4 avril 2018
 – Vernissage le mardi 20 mars
Richesse formelle, choc des primaires, peinture-peinture, tension du regard, robustesse du trait, le feu du rouge en aplat ou par nervures irriguantes, la beauté du cri bleu, au cœur de la structure de la matière qui laisse danser sa peinture, la sonorise, à la manière des Correspondances de Baudelaire. Jean-Jacques Lottin

Johanna Heeg – peintures
du 4 avril au 9 mai 2018
 – Vernissage le mardi 17 avril
Entrer en mémoire, c’est aussi s’enfoncer dans les vivantes lumières du vitrail de la mélancolie où se cache la couleur de l’émotion, cette étincelle de l’âme qui donne aux choses les traces enchantées de l’imprévisible ; c’est refaire, tableaux après tableaux, la comédie d’un monde oublié par-delà les loins bleuissements du ciel où se risque le foisonnement d’un petit peuple en errance. Le sien. Jean-Pierre Cramoisan

Monique Cellières – peintures
du 9 mai au 29 juin 2018
 – Vernissage le mardi 22 mai
Le trait est précis et tient aux pointes de graphite à l’éclat argenté, aux outils acérés fournissant les détails qui entrent dans la composition d’ensemble. En effet, ces dessins allient les termes les plus opposés dans une dualité constante. Des tensions baroques se jouent de parties calmes. Des êtres monstrueux frissonnent au contact des anges. Le dessin fête d’un trait fin et ferme les choses cachées de la vie. Paule Brahic-Guiral

 

 

Plus d’informations

Jean-Pierre Cramoisan
Commissaire des expositions
johanna.jeanpierre@gmail.com